Le Guide ultime pour que la peinture de votre garage ne tourne pas au carnage.

La blague du peintre qui se trouve emprisonné par sa propre peinture, en commençant près de la porte, on ne vous la fait pas à vous !

Mais... avez-vous vraiment pensé à tout ?

D’autres pièges vous attendent au tournant, et vous n’avez certainement pas envie de tout recommencer, ou demander à un professionnel de rattraper ça.

Entre nous, ce serait vraiment dommage de vous laisser impressionner, alors qu’en peignant le sol de votre garage, de votre sous-sol, cellier etc…, vous allez optimiser un nouvel espace de votre maison et le rendre immédiatement plus sain et plus convivial

Rassurez-vous, en suivant ces quelques règles, étape par étape, vous éviterez ces 7 erreurs fatales.

 

ERREUR N°1 : SURESTIMER VOTRE ENVIRONNEMENT

Vous aurez besoin de concentration et de sérénité pour travailler vite et bien.

La peinture sèche rapidement, donc la moindre interruption non contrôlée peut laisser des marques.

Pour vous créer la bulle de calme indispensable :

- bannissez l’entrée aux enfants et animaux domestiques ;

- limitez les courants d’air, pour éviter de faire circuler de la poussière, des feuilles mortes etc…

Même si c’est tentant d’aérer, vous devriez maintenir les portes fermées pendant la durée des travaux jusqu’au séchage.

 

ERREUR N°2 : SOUS-ESTIMER la N°1

Vraiment, on insiste. Ça n’arrive pas qu’aux autres… 😉

 

ERREUR N°3 : LES FAUSSES ÉCONOMIES

1 - Choisir une peinture bon marché

Ici, on ne cherche pas seulement à décorer la pièce mais aussi à protéger un revêtement de tous types d'agressions : chimiques, thermiques, mécaniques, etc…

Le sol est la zone de votre maison la plus malmenée, et à plus forte raison dans le garage.

Avant de choisir le coloris, commencez par sélectionner un produit de qualité prévu pour une pièce à fort trafic.

Aujourd’hui, vous pouvez, en tant que particulier, accéder à des marques employées par des professionnels, y compris pour des surfaces industrielles à haute exigence, et sans surcoût par rapport aux marques des enseignes qui sont plus axées sur l’aspect esthétique.

Pour bénéficier de cette qualité sans avoir à supporter la marge des intervenants intermédiaires (magasins de bricolage, etc…), il vous suffit de vous procurer la peinture directement auprès des marques de fabricants*
(*Comme Laguerre, entreprise française implantée depuis 160 ans)

En utilisant un produit qualitatif, vous éviterez de perdre du temps et de l’argent en surconsommation de peinture.

2 - Jouer aux apprentis-sorciers

Vous pourriez être tenté(e) de modifier la teinte de votre peinture en la mélangeant avec une autre peinture ou un colorant, mais vous risqueriez alors de déséquilibrer un dosage qui a été soigneusement conçu pour répondre à vos attentes en terme de fluidité, viscosité (anti-gouttes), couvrance, etc…

Donc, gardez à l’esprit que la peinture, c’est comme l’alcool : mieux vaut éviter les mélanges 😉

3 - Utiliser des accessoires usés

Si vos rouleaux et pinceaux ont déjà servi, il est très probable que leur capacité d’absorption et d’application de la peinture ne sera pas aussi nette qu’avec des accessoires neufs.
Gare au pinceau qui perd ses poils ou aux rouleaux aux bords élimés.
Vous constaterez que leur passage laisse une trace reconnaissable et difficile à rattraper.

 

ERREUR N°4 : CHOIX DE LA COULEUR

“Les goûts et les couleurs”, ça ne se discute pas, on est d’accord.

Mais après avoir peint votre sol avec tant d’application, vous ne serez pas pressé(e) de remettre ça avant plusieurs années.

Alors on ne saurait trop vous recommander de choisir la couleur de votre sol dans un ton classique dont vous ne vous lasserez pas.

Privilégiez les tons peu salissants, sur lesquels les traces de poussières ressortent moins.

Ensuite, il sera toujours temps de personnaliser votre pièce par quelques  “ajouts” :

  • par exemple, en réalisant des marquages, signalétiques ou décoration en utilisant des pochoirs ou du scotch de masquage. ;
  • ou en apportant des couleurs plus particulières sur des éléments autour (plaintes, étagères, portes, bâtis de fenêtre)

ERREUR N°5 : LES FAUX GAINS DE TEMPS

Ces raccourcis sont à fuir comme la peste, si vous espérez terminer votre chantier sans devoir recommencer.

1 - Commencer à peindre alors que votre journée est déjà entamée

Pour espérer avoir le temps de nettoyer votre sol, appliquer une couche d'apprêt puis la peinture, tout en respectant les temps de séchage, vous aurez besoin de démarrer votre journée le plus tôt possible.
Ce qui signifie que, à part vos enfants et vos animaux domestiques, vous ne devriez rien avoir d’autre à « ranger » ce jour-là.

Idéalement, prévoyez une journée ou un week-end pour ranger l’espace à peindre, et tout stocker pour :

  • la durée nécessaire à la peinture
  • mais aussi les quelques jours qui suivent avant de pouvoir utiliser la pièce, y marcher, y entreposer des objets lourds et/ou y rouler.

2 - Ne pas lire (et respecter) la notice du fabricant

Prenez quelques secondes pour vérifier les consignes comme :

  • le temps de séchage entre les couches ou avant l’utilisation de la pièce à peindre,
  • la température ambiante (selon la marque, il est généralement déconseillé de peindre en-dessous de 10°C).

3 - Jouer les artistes

Même si vous êtes certain(e) de savoir peindre à la perfection à main levée, vous serez plus à l’aise en prenant le temps de “sécuriser” l’exercice :

  • avec un bon éclairage,
  • en masquant les surfaces contigües (le mur, les plinthes, prises de courant, etc…) avec du scotch de masquage ;
  • en gardant toujours à portée de main, du matériel de nettoyage express (chiffon, lingettes…),
  • et en protégeant votre smartphone dans un sac en plastique fin et transparent. Enfin si vous tenez à le garder avec vous. Cela vous évitera d’y laisser des “empreintes digitales” indélébiles.

4 - Peindre TOUTES les marches de l’escalier en une fois

Il est préférable de peindre une marche sur 2 pour pouvoir en conserver l’usage pendant les travaux.
Et seulement ensuite, lorsqu’elles sont sèches, vous pourrez peindre les autres marches.

ERREUR N°6 : CROIRE AUX MIRACLES

1 - La peinture ne bouche pas les trous !

Oui, ça peut être très tentant de remplir les trous et fissures, avec de la peinture.

Mais alors, ne vous attendez pas à un résultat lisse et durable.

Si votre sol présente ce type d'imperfections, il vous faudra prendre le temps de les réparer plusieurs jours avant, pour respecter le temps de séchage du produit (mortier de réparation ou ciment additionné de résine d’accrochage).

Petite astuce contre intuitive :

Pour combler une fissure nous vous conseillons au préalable... de l’ouvrir encore plus.
Pour cela, suivez le sillon à l’aide d’une pointerolle, un burin, un tournevis, sur environ 1 cm de profondeur.
L’objectif de cette manœuvre est de mieux la dégager pour pouvoir la brosser plus facilement, en aspirer le contenu (poussière, crasse accumulée) et la nettoyer.
Le tout pour une meilleure adhérence du produit de remplissage.
Puis, humidifiez la fissure à l’aide d’une éponge, avant d’y faire pénétrer le produit de réparation.

Préparation du sol après réparation

Quand vous avez comblé les trous et fissures, assurez-vous de la propreté du sol.
Pour cela, après le temps de séchage recommandé par le fabricant (en général 3 à 4 jours), éliminez la laitance, nous vous conseillons d’utiliser une solution aqueuse contenant de l’acide chlorhydrique diluée à 5%.

2 - Croire que la peinture tient aussi bien sur le sol que sur les vêtements !

Oui, une seule goutte de peinture tâchera vos vêtements.

Et à moins de remonter le temps à bord de votre Delorean à 88 miles à l’heure, la peinture restera incrustée à jamais dans le tissu.

En revanche, lorsque vous voulez vous assurer de la longévité de la peinture sur un sol à fort trafic, vous devez mettre toutes les chances de votre côté pour que cela dure.

Cela implique:

  • de choisir une peinture prévue à cet effet,
    1. Donc bien évidemment de la peinture pour sol.
      Et de préférence, pour pièce à fort trafic. Il vous restait ce pot de peinture murale à finir ? Oubliez-le !
    2. d’appliquer la couleur sur un sol propre et dégraissé.
    3. de peindre un sol sec.
      Si vous peignez sur un sol humide, la peinture ne se mélange pas à l’eau présente sur le sol. Elle se contente de cloquer et de se décoller.
      En cas d’humidité anormale dans la pièce, ou de remontées capillaires, il vous faudra traiter ce problème au préalable.

 

Comment vérifier le niveau d’humidité au sol et dans la pièce ?

Scotchez un film polyane (ou un grand sac poubelle ouvert en deux), d’environ 1 m x 1 m. Assurez-vous que ce film est fixé au sol sur toute la longueur de ses quatre côtés, de façon à ne pas laisser passer d’air.
Au bout de 24 heures, retirez-le pour vérifier si le verso du film présente des traces de condensation.

Vous pouvez aussi utiliser un humidimètre. Dans ce cas, le taux d'humidité ne doit pas dépasser 4%.

Si vous peignez une chape neuve de béton, la présence d’humidité est tout à fait normale. Mais vous devrez patienter pendant son temps de séchage (environ 3 mois), avant de la peindre.

 

  • peindre sur un sol normalement absorbant (selon les normes DTU 59-3)

Faites ce test en 4 minutes chrono pour déterminer la nature de votre sol.

Déposez une goutte d’eau sur le sol et chronométrez sa vitesse d’absorption.
Si la goutte disparaît entre 60 et 240 secondes, le sol est normalement absorbant.

⇨ Si la goutte met moins de 60 secondes pour être absorbée, c’est que le support est trop poreux.
Par conséquent, vous risquez de devoir consommer plus de peinture avec de nombreuses reprises, pour obtenir une bonne couvrance.
Il faudra donc rectifier la surface avec une primaire ou un saturateur.

⇨ Si la goutte met plus de 240 secondes pour être absorbée, le sol est considéré comme trop “fermé”. La peinture risque de ne pas bien adhérer et de se décoller.

Dans ce cas, il nécessitera un ajustement pour être plus poreux, par exemple grâce à :

- une préparation chimique (avec une solution chlorhydrique). Mais attention au temps de séchage après rinçage (jusqu’à 3 semaines)
- ou une préparation mécanique (grenaillage, rabotage, ponçage,...). Attention à bien maintenir la planéité du sol.

 

ERREUR N°7 : ATTENDRE

Plus vous tardez à peindre votre sol et ainsi le protéger,


- plus il risque de s’encrasser. Son sol poreux retient plus facilement les taches grasses, huiles de vidange etc…
- et plus votre sol risquera de s’effriter, la peinture contribuant à le protéger de l’abrasion.

Pour vous faciliter la tâche, notre équipe a rassemblé pour vous ce kit prêt à l’emploi, afin de ne rien oublier :

 

Il existe avec de la peinture mono-composant - > Cliquez ici pour découvrir ce kit de peinture sur sol,

ou bi-composant (à mélanger au préalable pour y intégrer un durcisseur) inclus dans le kit - > Cliquez ici pour découvrir le kit de peinture sol bi-composant

Il ne vous reste plus qu’à choisir votre teinte.

Maintenant, c’est à vous de jouer !

 

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